WonderKuntz

De et avec Lauréline Kuntz / Mise en scène Arnaud Décarsin

Miss Mot, terreur de l’humour, catcheuse du verbe, c’est un poème.

Facétieuse virile, coquette rentre-dedans, Lauréline décape le spectateur noyé dans la torpeur du rire pré-maché. D’acrobaties sémantiques en portraits au scalpel, de situations limites en nazes personnages, WonderKuntz a forcé sur le rouge à lèvre et dénonce tout

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L’HISTOIRE DE WONDERKUNTZ

L’envie de créer un spectacle non plus comme une succession de scènes mais comme un ensemble a donné lieu à Wonderkuntz. Tous les textes ont été écrits ou réécrits à cette fin et donnent un conte contemporain trash et drôle construit autour d’un personnage, alter ego de l’auteur, Wonderkuntz. Le spectacle est créé en décembre 2013 à la Loge où il est joué pour cinq dates après un passage au Sénégal au Centre Culturel Français et au Théâtre National de Dakar. A suivre.

LE SPECTACLE 

L’écriture est le SuperPouvoir de l’héroïne, seule en scène. Dans la pièce, après avoir survolé la ville en bonne justicière, WonderKuntz pose les principes de son style par le conte. Le ton est donné ; il y aura la poésie du sexe et de la mort. Des Dieux et des Hommes. Des personnalités. Et de l’humour. Dès lors, avec autodérision, elle devient Super Héroïne, vengeresse pour démystifier les mythes modernes et dévoiler la face caché du monde médiatico intello politico cucul socio sportivo. Des quiches aux tâches, des clowns aux icônes, des idoles aux idéaux dans sa colère joyeuse, sa révolte lucide et véloce : tout y passe. Et WonderKuntz incarne ceux qu’elle dénonce. (…)
On a les Héros que l’on mérite. On a aussi les Mythes que l’on mérite.
Wonderkuntz vu par Lauréline KUNTZ et Arnaud Décarsin

NOTE D’INTENTION

Lauréline est une catcheuse du verbe porteuse d’une langue poétique baroque qui s’échauffe, qui s’incarne. Une langue musclée. Sans détour, elle écrit sur la quête d’amour, l’argent, la réussite. Dieu et la mort. Le sexe et la mort. Mais dans la joie. Dans une colère joyeuse. Son écriture fait se côtoyer le Grand Guignol et la poésie. Elle y convoque dieux et faux dieux, humains ou asservis, avec des textes jetés comme des steacks saignants. La violence du champ sémantique couplée à son regard donne le ton de ses portraits aiguisés.
Comme une fabuliste, elle épuise une situation de crise et livre une morale. Et propose un regard lucide sur la société. Avec le rire, un rire en équilibre, elle pose les principes d’un manifeste politique. Elle donne son avis. (…) Et ces éléments différencient son spectacle du traditionnel one man show.
(…) Lauréline entre en scène comme on entre sur un Ring. En catcheuse, en boxeuse. Il lui faut du défi, de l’enjeu pour se produire en scène. Issue du théâtre mais aussi des championnats de Slam, elle en a gardé l’amour de la joute et un côté bête de scène, performeuse. (…)
Avant Lauréline slamait avec jubilation ses textes qui jaillissaient d’elle sur une estrade. Avec WonderKuntz, elle prend aujourd’hui le théâtre à bras le corps et travaille l’incarnation.(…) Une nouvelle jubilation s’est installée : tous les textes avaient un fond commun et un spectacle s’imposait. La boîte de Pandore s’ouvrait nous donnant l’extrême ludicité de son propos.La langue de Kuntz au champ sémantique si riche si débridé si quotidien si savant est le super pouvoir d’un propos sur le monde : sur le bien, le mal, sur les idoles modernes, l’argent, la réussite, sur l’amour, le sexe, sur la morale, la politique, l’image, sur la peur de la mort, la vieillesse… et de cette langue naît un conte trash.
Arnaud Décarsin – Metteur en scène

 

« Sa capacité à manier l’humour, le sens, l’émotion, la poésie m’a tout de suite séduite. Son écriture est incisive et donne parfois l’impression d’être intuitive, tout en étant extrêmement travaillée. Elle en aujourd’hui à son troisième spectacle, je viens de le voir au théâtre La Loge : le Slam de Kuntz n’en finit pas d’évoluer, nous sommes maintenant face à un vrai travail théâtral qui ouvre les portes de la contemporanéité à sa poésie urbaine. » Marie-Lise Fayet. Dir. Théâtre Victor Hugo. Bagneux.